Parce que dans l'absolu, même si on peut imaginer un état totalitaire, imposant la morale l'ordre et la justice, un état en pratique, c'est une entité dont les gens acceptent la violence. Violence qui sert à contraindre les gens dans des échanges avantageant ce que le pouvoir sert, que ça soit une idéologies ou des gens.
Dans un monde libéral, chacun à le droit de se défendre, ainsi que sa propriété. Et il n'y a pas d'état pour interdire les moyens de le faire. La population de criminels se trouverait donc rapidement réduite.
Dans un monde libéral, il n'y aurait pas d'état pour accorder un monopole d'état sur les drogues au gens prêts à enfreindre les lois. Ni pour racketter sa population afin de maintenir leurs clients en état de consommer. Ce qui serait probablement nuisible (fatale?) à la rentabilité d'un tel commerce.
Sans les ressources dégagées par ce racket, pas non plus de quoi entretenir les divers parasites indigènes ou exogènes.
Pas non plus de quoi couvrir les risques pris par ceux qui gagnent leur vie en les évaluant. L'échec se paye, ou plutôt, ne paye pas.
Ce ne sont là que quelques exemples, mais la seule morale vient de la nature. En créant des institutions et en acceptant leur droit d'être contraignantes envers nos gens, on ne peut pas espérer une amélioration morale de la société.
Et douter de notre capacité à nous défendre contre n'importe quel agresseur, de notre pitié juste et consentie à l'égard de nos faibles, et de notre volonté de ne pas céder à la décadence une fois pleinement responsables de nos choix, c'est au mieux un reliquat du christianisme qui nous dit tous pécheurs.
Il y aurait une contradiction évidente à vouloir changer l'état alors qu'on est libéral.
Mais en tant que libéral, chaque fois qu'on se résigne à accepter une coercition de la part de l'état ou autre chose, on permet à une action invasive, qui se fait forcément au détriment de la morale de l'ordre naturel qui découle du libéralisme.
Ne reste plus qu'à définir une action invasive, la propriété, un semblable et une ressource inutilisé (ce qui au fond part du même concept).