dimanche 29 novembre 2009
DAB
Leur réaction vis-à-vis des résultats de la votation de dimanche est simplement de jalousie et de frustration, de voire qu'une majorité de Suisses ne se sent pas encore, ou plus, obligée de penser comme on le leur dit, un peu comme les musulmans qui agressent ceux qui sortent un sandwich à 10 heures pendant le ramadan, leur rappelant ce qu'ils s'interdisent.
Ces gens ont peur de la liberté qu'on peut avoir à mener sa vie et sa politique selon ses propres convictions et désirs. Ils préfèrent le confort du conformisme. Ils pestent contre leur vie réglée pour correspondre à un système responsable de leur avenir, auquel ils sont soumis, de peur d'avoir à confier leur subsistance à leur foi.
Car en y réfléchissant bien, c'est bien de foi et de soumission qu'il s'agit. C'est une opposition entre ceux qui se sont soumis en espérant assurer leur avenir, et ceux qui ont choisi de voter selon leur jugement, sans que personne ne les assure sur les conséquences que cela puisse avoir, mais en ayant foi en leur capacité à les assumer, ce qui revient à avoir foi en Dieu.
mercredi 18 novembre 2009
La neige
Motti est un mot de l'argot militaire finnois désignant une unité ennemie encerclée. Cette tactique d'encerclement a été utilisée de façon intensive par les forces finlandaises pendant la guerre d'Hiver et la guerre de Continuation avec de bons résultats.
L'idée consiste à isoler les colonnes ou les groupes de combat ennemis en des formations plus petites pour les encercler d'abord au moyen de troupes légères et mobiles, notamment des éclaireurs à ski pendant les périodes hivernales. Cette technique s'était montrée particulièrement efficace contre certaines unités mécanisées de l'Armée rouge qui ne pouvaient que se déplacer lentement sur les routes. Les éclaireurs finlandais, quant à eux, pouvaient se déplacer rapidement dans la forêt, et attaquaient ainsi les points faibles des unités ennemies. Une fois ces petites poches d'unités ennemies constituées, le commandement finlandais pouvait s'occuper de ces zones une à une, en dépêchant des forces ponctuellement afin de les réduire.
Si l'unité encerclée s'avérait trop forte, ou si la réduction de la poche risquait d'entraîner d'importantes pertes du fait de tirs amis, par exemple du fait d'un manque d'équipement lourd, le motti était habituellement laissé "à cuire" jusqu'à ce qu'il soit à court de vivre ou de munitions et qu'il soit alors en mesure d'être détruit. Les plus gros mottis parvenaient à tenir jusqu'à la fin des conflits parce qu'ils pouvaient être ravitaillés par voie aérienne.
Le mot motti (emprunté au suédois mått, "mesure") signifie "stère". Lorsque le bois de chauffe était ramassé, les bûches étaient débitées en tronçons et entreposées par tas cubiques d'un m³, qui étaient laissés éparpillés dans la forêt afin d'être récupérés plus tard.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Motti