lundi 10 mai 2010

Winter in Seoul?

Je ne comprenais pas ce qui dégoutais Céline.
Mais à Paris, c'est tout ce qu'on peut éprouver, je ne veux jamais y retourner.
La médiocrité y contraste tellement avec ce qui reste de la grandeur du monde, que rien d'autre ne peut en transpirer. La France est morte. Elle l'est depuis trois siècle, et je viens de m'en rendre compte.
Elle est comme une Belle femme, assassinée quand elle L'était encore, dont on aurait empaillée les parties exposées. On devine encore ses traits, suffisamment pour qu'on meure et tue pour elle encore des siècles après sa mort.
Mais chaque plaque commémorative m'a noué la gorge comme rien auparavant. Parce qu'ils ne sont mort que pour une colonie de vers à viande et de bactéries intestinales, occupés à digérer sa chair par les deux interfaces. C'est triste.

Alors qu'on l'incinère, pour tuer les vers, avant qu'ils n'aient fait pourrir son âme, au point que plus personne ne sache que ce ne sont pas des esclaves noirs qui ont construit Notre-Dame de Paris.

En fait, je vais y revenir, avec des armes des milliers d'hommes, pour lui offrir un nouveau printemps.

3 commentaires:

  1. Mais Céline a décrié Paris pour une raison: parce que lui a grandi au CENTRE de Paris (passage Choiseul)et qu'il se trouve que c'était un endroit de merde. Maisl'ouest de Paris c'est magnifique. Georges Mandel, Foch, Paul Doumer, Desbordes-Valmor, le bois de Boubou tout ça c'est sublime... On ne dira jamais assez que Mort à Crédit est le plus beau livre jamais écrit en langue française. "elle est morte la fée avant qu'on y ait posé le gaz..."'

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  2. Je parle bien du centre. En fait, de la Seine, de St Germain et St Dominique, ce que j'ai eu le temps de voir dans ma promenade d'un après-midi.

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  3. Ann' effet.

    Mais je serais curieux de savoir ce qui a pu vous amener à une telle conclusion en une seule après-midi, et de promenade, encore.

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